16 Juin 2021

Les 3 piliers de notre politique environnement

 

Pilier #1

Contribuer à la protection de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique grâce aux missions spatiales

Le CNES développe depuis 60 ans des missions spatiales dédiées à l’étude de la Terre et à la protection de l’environnement et plus récemment à la lutte contre le changement climatique.

Parmi les 50 variables climatiques essentielles, 26 sont mesurées depuis l’espace. Ce résultat illustre l’importance des technologies spatiales pour comprendre les mécanismes du dérèglement climatique et mettre en place les mesures qui permettront de s’y adapter. Positionné comme l’agence spatiale du climat, le CNES fait des enjeux environnementaux un de ses cœurs de mission, au travers notamment des programmes satellitaires (observation de la Terre, altimétrie, mesures atmosphériques) développés dans le cadre de coopérations internationales.

Les données d’observation recueillies grâce à ces missions constituent une ressource incontournable pour :

  • Permettre aux scientifiques de mieux comprendre l’évolution du système Terre et de son environnement.
  • Donner des outils aux décideurs politiques pour mettre en place des politiques efficaces.
  • Proposer aux acteurs publics et privés des leviers pour développer des services liés à l’environnement.

 

 Pilier #2

Agir sur toute la chaîne de valeur dans la conduite de ses projets et activités pour en réduire l’empreinte environnementale

Lanceurs, satellites, infrastructures : tous les projets spatiaux font l’objet d’une démarche globale d’éco-conception.

L’éco-conception, cela veut dire intégrer la dimension environnementale à toutes les étapes d’un projet : conception, développement, exploitation et fin de vie. Pour y parvenir, le CNES s’est engagé dans une démarche d’analyse de cycle de vie de ses projets qui permet de mesurer de manière objective l’ensemble des impacts. Cette méthode prend en compte aussi bien les matériaux utilisés, que les déplacements des collaborateurs, ou encore les consommations énergétiques générées par l’utilisation des data-centers. Elle permet de déterminer les organisations et les process les plus performants sur le plan environnemental.

Le CNES étend cette démarche environnementale à ses prestataires, en définissant des critères de qualité et de provenance dans sa politique achats.
Enfin, pour protéger l’intégrité de l’environnement spatial, le CNES est moteur dans la démarche volontariste de préservation des orbites utiles, de gestion maîtrisée des débris spatiaux et des retombées sur Terre, en application de la loi relative aux opérations spatiales.

 

Pilier #3

Diminuer nos émissions de gaz à effet de serre et préserver la biodiversité

Le CNES met en œuvre un système de management environnemental certifié ISO 14001 et s’inscrit dans une démarche de performance et d’exemplarité.

Le CNES se donne pour objectif d’atteindre le zéro émission nette de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Pour y parvenir, il organise la sobriété énergétique et le passage aux énergies renouvelables de ses sites. Cet objectif passe par un plan global de réduction des consommations, grâce notamment à la rénovation des bâtiments, à l’amélioration des performances de certains équipements comme les data-centers ou encore par l’optimisation des déplacements. La stratégie bas carbone nécessite également de développer massivement le recours aux énergies renouvelables notamment sur le territoire guyanais.

Le CNES agit également pour la préservation de la biodiversité de ses sites, conformément à son engagement dans l’initiative Act4Nature, entreprises engagée pour la nature. Pour cela, il cartographie les milieux naturels, inventorie la faune et la flore présents sur ses sites et en assure leur protection par des plans de gestion adaptés. En Guyane il veille tout particulièrement à la maîtrise de l’impact de ses activités par des plans de mesures environnementales et la lutte contre les espèces invasives.

Enfin, le CNES s’engage à réduire la pression sur les ressources naturelles, en veillant notamment à limiter les consommations d’eau, de papier via la dématérialisation, de plastique et de fournitures en général, mais aussi en optimisant la durée d’utilisation des matériels.